Aujourd’hui, nous possédons de plus en plus d’articles, d’éléments, de comptes bancaires, de résidences, d’accessoires, etc. Il est fortement recommandé de préparer à l’avance, afin d’aider nos survivants, un inventaire sommaire de nos actifs (institutions financières, assurances, placements, économie, etc.). Toutefois, plusieurs oublieront un élément presque essentiel, aujourd’hui en 2018 : los codes d’accès de vos réseaux sociaux !
Les réseaux sociaux (facebook, instagram, etc.) sont une source d’informations et de données personnelles à la limite du malsain. Vos comptes de réseaux sociaux vous survivront si vous n’effectuez aucune démarche à cet égard. Ainsi, malgré votre décès, Facebook, par exemple, continuera de publier des souvenirs de vous… alors que vous êtes décédé.
Ainsi, pour protéger votre vie privée (quoique le mot « privé » est relatif), vous pouvez, notamment, effectuer les démarches suivantes :
- fournir vos codes d’accès à votre liquidateur afin que ce dernier puisse fermer votre compte à votre décès. Ainsi, votre liquidateur pourra accéder à votre compte (il pourra voir l’ensemble de vos données personnelles ainsi que les messages de votre boîte de réception), faire le « ménage » des éléments s’y trouvant et procéder à la fermeture de votre compte ;
- si vous ne voulez pas fournir vos codes d’accès personnels, laissez une note à votre liquidateur d’effectuer les démarches auprès du gestionnaire du réseau social (exemple : Facebook) afin de fermer le compte suite à votre décès. Votre liquidateur devra fournir certaines informations afin de corroborer les éléments ainsi qu’une preuve de votre décès. Lorsque la demande sera acceptée, le gestionnaire procédera à la fermeture de votre compte;
- votre liquidateur peut également transformer votre page personnelle en page commémorative. Ainsi, une fois les démarches de transformation effectuée, le réseau social supprimera les données personnelles et autres éléments reliés à votre privée. Par la suite, les gens pourront laisser des messages sur votre page.
En résumé, le virtuel est tout aussi important que le concret dans le cadre du règlement de votre succession !
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